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Publié le dimanche 4 mars 2018
Les normes ISO touchent tous les domaines. En fait, il existe aujourd’hui plus de 22’000 normes développées dans leur grande majorité par des organisations professionnelles. L’eau et sa gestion sont des domaines particulièrement soutenus par un certain nombre de normes. Pourquoi ?
Fort de tels constats, ISO propose des aides concrètes contenues dans une série de normes :
Ces nombreuses normes témoignent de l’importance du traitement de l’eau et surtout de l’intérêt de ces normes pour la société. Ce n’est pas un hasard si la fondation Bill & Melinda Gates s’est tournée vers ISO pour les aider à développer des technologies fiables du traitement des eaux usées. Au 19ème siècle, on le disait déjà : « Quand le puits est à sec, on sait le prix de l’eau ».
Publié le mercredi 7 février 2018
Dans les organisations, il faudra s’habituer à une idée : « A la fin, ce sont toujours les ordinateurs qui gagnent ». Le champion du monde d’échecs Kasparov ou le champion du monde de Go Lee Sedol en ont fait l’expérience.
Tout aussi interpelant : on sait aujourd’hui que les machines peuvent être programmées pour tenir une conversation dont la qualité ne les distingue plus des humains et qu’en plus, elles arrivent à apprendre et à penser comme les humains (semble-t-il…).
Et quelles conséquences pour la formation des personnes ? Si les machines sont capables non seulement de traiter une masse vertigineuse d’informations, mais aussi de développer de l’intuition, sur quelles compétences les acteurs de la formation doivent-ils se concentrer ? On peut en identifier plusieurs. En voici 3 :
D’abord la capacité à gérer les interactions et les échanges entre les personnes. Dans ce domaine, les machines n’y arrivent pas bien. L’empathie, ce n’est pas leur truc et du coup, savoir comprendre ce qu’une autre personne peut penser ou ressentir devient un thème important pour la formation.
Ensuite, la capacité de résoudre des problèmes en groupe. Comprendre que chaque membre d’un groupe peut apporter une partie d’une solution qui peut finalement être très créative est un formidable objectif de la formation. L’équation 1 + 1 = 3 n’est pas évidente pour une machine.
Finalement la capacité à rassembler des éléments d’analyse, de savoir les présenter et pourquoi pas d’en créer une histoire porteuse de messages motivants est aussi un aspect qui peut être développé dans les formations. Et là aussi, les machines, pour l’instant, n’y sont pas vraiment. Ouf !
Publié le jeudi 25 janvier 2018
Les projets Lean s’appuient sur une structure de type DMAIC (Define-Measure-Analyse-Improve-Control). En fait, le DMAIC représente un squelette autour duquel s’articulent les projets Lean.
Si l’approche DMAIC est reproductible, la singularité du projet Lean provient de sa capacité à prendre en compte les aspects plus spécifiques de l’organisation, des objectifs, et des moyens.
Dès lors, les participants au projet devront dessiner leur propre chemin en étant parfois coachés.
L’expérience montre que le Lean, pour durer et répondre aux attentes, a besoin :
En résumé, le succès du Lean dépendra toujours de la vigueur, de la ténacité, et finalement de l’effort consenti. Nous le savons tous : Le seul endroit où le succès vient avant le travail, c’est dans le dictionnaire.
Publié le lundi 4 décembre 2017
En Suisse, la qualité de la mesure fait partie de l’ADN d’un travail « tip top en ordre ». Pourtant, prendre la mesure de la mesure ne va pas de soi.
Sur le plan national, c’est le Conseil Fédéral qui fixe les objectifs de l’institut de métrologie METAS. Ces objectifs comprennent le soutien aux entreprises dans leur volonté de produire des mesures « justes ». Concrètement METAS surveille la mise en service, l’utilisation et le contrôle des instruments de mesure utilisés dans le commerce, le trafic, la sécurité publique, la santé et la protection de l’environnement.
Au niveau des entreprises, l’activité métrologique représente souvent plus qu’un simple travail. C’est un réel défi. Il n’est pas toujours évident de choisir l’appareil de mesure le plus approprié, d’en assurer le bon fonctionnement, et finalement d’assurer que le système de mesure utilisé n’ajoute pas plus de dispersion que les pièces mesurées. Rien n’est plus ennuyeux que d’annoncer (aux clients par exemple) une dispersion d’une caractéristique de production, si dans les faits cette dispersion provient avant tout du système de mesure.
Devant la complexité grandissante de la gestion des appareils de mesure et, pour la première fois en Suisse romande, ARIAQ, Logystem et Metrology.ch ont développé deux formations certifiantes répondant aux exigences « terrains » d’une activité métrologique. Ces formations hautement pratiques se déroulent en partie en laboratoires avec un équipement professionnel accrédité. Vous trouverez plus d’information ci-dessous.
Agent Métrologue – TM1
Responsable Métrologue – TM2
Publié le mardi 14 novembre 2017
L’industrie automobile, de par ses produits très largement utilisés et parfois dangereux, donne souvent les tendances en matière de stratégie et de technique de contrôle qualité. Ainsi il y a quelques mois, les grands acteurs de cette industrie ont décidé d’exiger d’eux-mêmes et de leurs fournisseurs de se plier à une norme mondiale désormais appelée IATF 16949. Voici les raisons principales qui expliquent ce développement :
1. Contrôler l’augmentation rapide du nombre de fournisseurs du secteur automobile
2. Assurer la performance du matériel utilisé
3. Assurer une qualité constante des pièces fabriquées
4. Maitriser mieux les coûts
5. Assurer la sécurité et la traçabilité des pièces détachées
6. Gérer les logiciels embarqués
Exit donc la norme ISO/TS pourtant spécifiquement produite pour le secteur automobile. Dans quelle mesure les nombreuses entreprises suisses de sous-traitance seront touchées par ce changement ? Pour rester fournisseurs de l’automobile, il est fort probable que toutes les entreprises suisses devront :
• Faire certifier leur système de management selon le référentiel IATF. Fort heureusement ce référentiel est une extension de la norme ISO 9001:2015, mais avec des exigences opérationnelles spécifiques.
• Faire auditer leur système par des auditeurs eux-mêmes certifiés IATF. L’accent est mis ici sur le professionnalisme et la valeur ajoutée des auditeurs internes et externes qui devront être spécifiquement formés aux exigences IATF.
En résumé, le professionnalisme avec lequel l’industrie automobile veut faire valider ses activités de production sera plus fortement soutenu par des auditeurs pouvant démontrer des connaissances et compétences techniques notamment dans le traitement statistique des données. Attention ! dès le 1er octobre 2018, toute nouvelle certification dans le domaine automobile devra se faire en tenant compte du référentiel IATF et non plus celui d’ISO/TS.