Le Lean est bien plus qu’une simple méthode pour réduire les gaspillages et les tâches sans valeur ajoutée. C’est une philosophie qui cherche à éliminer toute perte de temps, d’espace, ou de ressources, tout en alignant la production sur les besoins réels des clients.
Au lieu de produire en masse, les prévisions client doivent être modélisées avec précision et sont plus instables et changeantes au 21ème siècle que par le passé car les goûts et les couleurs changent au gré des influenceurs.
Le Lean mise sur la baisse des coûts (développement, production, stockage, logistique), la réduction de l’effort, pour générer des gains de temps, et d’espace, d’éliminer les erreurs, de réduire les volumes de matières premières consommées, de déchets générés.
Certains prennent malheureusement un raccourci, et réduisent le Lean : à remplacer les hommes par des machines efficientes en se souciant trop peu des impacts organisationnels et humains (motivation des collaborateurs, dynamique collective, suppression de postes, licenciements).
« Le Lean, s’appuie avant tout sur un état d’esprit KAIZEN dont la dynamique collective et le bon sens pratique sont les deux fondements primordiaux loin devant les outils méthodologiques. Ce bon sens s’inscrit dans une boucle vertueuse : Gagner du temps, réduire les coûts pour ensuite réduire les prix de vente, récupérer des volumes de vente supplémentaires que l’on pourra finalement absorber avec le temps gagné initialement. » nous rapporte Hervé Pochart, consultant spécialiste en excellence opérationnelle et organisationnelle à l’Ariaq.
Le lean recentre méthodologiquement et systématiquement les différents acteurs de l’organisation sur le bon sens pratique.
Avant de viser le sommet de l’Everest, à savoir une transformation en profondeur de l’entreprise, de traiter des flux complexes, d’affiner les modèles mathématiques de la prévision « client » ; il convient de s’attaquer au fondements :
- Mettre en place des standards testés approuvés collectivement par les collaborateurs, et structurer la formation. « La première étape avant l’amélioration est la standardisation. « Là où il n’y a pas de standard ; il ne peut pas y avoir d’amélioration.” martelait Taïchi Ohno père du TPS (Toyota Production System)
- Définir des indicateurs de performances en lien avec une véritable satisfaction client et structurer la déclinaison en indicateurs opérationnels qui force à sortir de la zone de confort !
- Chasser les gaspillages et la non-valeur ajoutée en décortiquant en détail sur le terrain le processus
- Décrire les problèmes rigoureusement et précisément en relevant les faits plutôt que de faire confiance à « on m’a dit, j’ai entendu dire que… »
- Organiser l’espace de travail (5S) : propreté rangement ergonomie, rendre les activités évidentes notamment le nettoyage, la détection et l’anticipation des dérives
- Organiser l’animation de performance autour de rituels collectifs pour traiter les problèmes au bon niveau et structurer l’escalade de l’information (QRQQC)
C’est dans cet esprit, palier par palier, qu’Ariaq propose formation et accompagnement.
La formation Yellow belt, s’adresse plutôt à des chefs d’équipe pour la mise en place des fondements du lean, pour ancrer au plus profond la culture du bon sens pratique.
La formation Green belt va un cran plus loin ; destinés aux chefs de projets ; elle permet à ces derniers de mettre en place des aménagements au niveau local pour rendre la ligne de production réactives, flexibles, en s’appuyant sur la polyvalence des collaborateurs pour répondre au mieux au variations de la demande client.
Enfin les Black belt, sont formés pour piloter des projets transversaux globaux dont la pierre d’édifice est l’HOSHIN KANRI (élaboration de la stratégie), sans oublier le plan de conduite de changement qui découlent des impacts sociaux économiques et culturels.